Le navire "Open Arms" transportant environ 200 tonnes d'aide humanitaire, est arrivé ce vendredi près des côtes de Gaza-Ville, trois jours après son départ de Chypre du sud.
Il s'agit du premier navire d'aide humanitaire dans le cadre du corridor maritime mis en place pour accélérer l'acheminement de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza assiégée.
Selon des témoins, les travaux de pavage de la jetée à laquelle le navire est censé accoster pour décharger l'aide ne sont pas encore terminés.
Pour l'heure aucune information n'a filtré sur le mécanisme permettant de décharger la cargaison du navire et sa distribution aux Palestiniens dans les districts du nord de la bande de Gaza.
WCK avait déclaré dans un message posté sur X que le navire transporte 200 tonnes de vivres (riz, farine, légumineuse, conserves et protéines).
De son côté, le fondateur de l'ONG WCK, José Andrés, avait annoncé mardi dans un message sur X, que le navire "Open Arms" a mis le cap sur l'enclave palestinienne, tandis que les travaux de construction d'une jetée pour les petits bateaux, se poursuivent d'arrache-pied à Gaza.
Le correspondant d'Anadolu n'était pas en mesure d'obtenir des informations de responsables palestiniens à ce sujet, mais la société de radiodiffusion publique israélienne (KAN) avait indiqué mercredi que les organisations humanitaires internationales avaient commencé ces derniers jours à construire une jetée sur l'une des plages du nord de la bande de Gaza, avec l'approbation de Tel Aviv.
La KAN a ajouté que cette jetée permettra aux navires d'aide humanitaire d'accoster, sans donner de plus amples détails sur les nationalités des organisations humanitaires qui construisent cette jetée.
Pour tenter de répondre à la crise, les pays arabes et étrangers poursuivent leur coopération pour larguer de l'aide sur le nord de la bande de Gaza, mais celle-ci reste insuffisante et ne répond pas aux besoins urgents des Palestiniens.
La guerre israélienne a provoqué, en outre le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
Israël est accusé de génocide devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.