Le groupe arabe aux Nations unies a demandé le soutien au projet de résolution, présenté par l'Algérie, pour un cessez-le-feu à Gaza.
Le groupe a déclaré dans la journée du lundi, par voie de communiqué, que le projet de résolution allait soutenir les négociations menées par les États-Unis, l'Égypte et le Qatar, contrairement aux affirmations américaines.
"Le Conseil de sécurité de l'ONU doit prendre des mesures et ne pas ignorer les appels de la communauté internationale et de l'opinion publique mondiale"
, a ajouté le groupe.
Aucune justification ne suffirait à expliquer l'échec du Conseil de sécurité de l'ONU, selon le groupe des pays arabes, qui a appelé tous les membres du Conseil de sécurité à soutenir le projet de résolution algérien exigeant un cessez-le-feu humanitaire urgent à Gaza.
Le groupe a souligné la nécessité de ne pas ignorer l'ampleur de la menace, à un moment où une attaque israélienne contre Rafah est de plus en plus probable.
L'Algérie avait annoncé, dans la journée du dimanche, avoir soumis au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution
"non amendable"
, appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, qui devrait être soumise au vote dans la journée du mardi.
Les menaces israéliennes d'une offensive terrestre à Rafah, à proximité de la frontière de l'Égypte, augmentent malgré les avertissements régionaux et internationaux grandissants, quant à d'éventuelles répercussions catastrophiques qui en découleraient.
La ville de Rafah qui abrite une population importante d'au moins 1,4 million de Palestiniens, dont plus d'un million de déplacés, qui y ont trouvé refuge à la suite des opérations de l'armée israélienne dans le nord et le centre de la bande de Gaza. Israël avait prétendu à plusieurs reprises qu'il s'agissait d'une
"zone sûre".
Depuis le 7 octobre, Israël mène des opérations militaires meurtrières contre la bande de Gaza, faisant des dizaines de milliers de victimes, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une détérioration alarmante des infrastructures et des biens, selon des bilans palestiniens et onusiens.
Israël comparait actuellement, et pour la première fois depuis sa création, devant la Cour internationale de justice pour
“génocide“.
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il y a 5 mois
