La première ministre de Danemark, Mette Frederiksen. Crédit photo: EMMANUEL DUNAND / AFP
Mette Frederiksen s'est exprimée pour la première fois concernant les attaques contre le Saint Coran dans son pays en stipulant que l'interdiction de brûler les livres sacrés n'entrave pas la liberté d'expression, selon un média politique américain.
Frederiksen a affirmé qu'une éventuelle interdiction de brûler des livres sacrés ne constitue pas une restriction de la liberté d’expression, d'après le site d'information Politico.
Ces derniers temps, les attaques contre le Saint Coran se sont multipliées au Danemark. Plusieurs pays, notamment la Türkiye, ont réagi en dénonçant que ces actes se déroulent sous la protection de la police et avec l’autorisation des autorités compétentes.
Lors de la 18e réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) qui s'est tenue le 31 juillet pour discuter de ces attaques, de nouvelles agressions contre le Saint Coran ont été organisées au Danemark et en Suède.
Le 25 juillet, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution reconnaissant la violence contre les livres sacrés comme une violation du droit international et condamnant fermement de tels actes.
Elle a également commenté les intentions du gouvernement danois d'étudier des mesures pour faire face aux attaques culturelles et religieuses dans le pays, en disant qu'une éventuelle interdiction
"ne créerait pas de situation problématique"
.
S'exprimant pour la première fois sur les actes de haine, Frederiksen a déclaré:
"Il existe un risque tangible pour la sécurité. Cela nous expose également au risque d'être isolés sur le plan international. C'est particulièrement problématique à un moment où nous déployons tant d'efforts pour établir des partenariats et des alliances"
.
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