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Le Vendredi 22 février 2024, est le cinquième jour d'audiences tenues par la Cour internationale de Justice sur les conséquences juridiques des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés à la demande de l'Assemblée générale des Nations Unies.
Le ministre malaisien des Affaires étrangères, Mohamed Hassan, a souligné que la Palestine a le plein "droit à l'autodétermination" et que ce droit a été violé en raison de l'occupation israélienne.
C'est ce qui ressort d'un discours prononcé jeudi lors des audiences tenues par la Cour internationale de Justice à La Haye, aux Pays-Bas, pour discuter des conséquences juridiques découlant de la politique et des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
Le chef de la diplomatie malaisienne a déclaré que l'occupation est illégale parce qu'elle viole le droit international, soulignant qu'elle doit cesser "
.
Il a mis en avant la nécessité pour la Cour internationale de Justice d'exprimer une position sur "
le droit du peuple palestinien à l'autodétermination"
, exprimant sa conviction que cette position aiderait à prendre une décision juste concernant les politiques d'occupation, d'annexion et de discrimination pratiquées par Israël en Palestine.
Il a indiqué que les colonies illégales dans les territoires occupés violent le droit international, et les lois régissant l'annexion et le recours à la force.
Il a déclaré que toutes ces pratiques violent également le droit du peuple palestinien à l'autodétermination.
De son côté, le Représentant permanent de Maurice auprès des Nations Unies, Jagdish Dharamchand Kongol, a déclaré dans son discours que la Palestine possède toutes les qualifications nécessaires pour être reconnue comme un État indépendant.
Kongol a souligné la nécessité de mettre fin à l'occupation illégale israélienne et de permettre au peuple palestinien de jouir du droit à l'autodétermination.
Vendredi est le cinquième jour d'audiences tenues par la Cour internationale de Justice sur les conséquences juridiques des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés à la demande de l'Assemblée générale des Nations Unies.
La session de vendredi comprend des plaidoiries de la Namibie, de la Norvège, du sultanat d'Oman, du Pakistan, de l'Indonésie, du Qatar, du Royaume-Uni, de la Slovénie, du Soudan, de la Suisse, de la Syrie et de la Tunisie.
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