Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas. Crédit photo: AA
Le mouvement palestinien Hamas a déclaré ce jeudi que la rétractation des journaux internationaux concernant les allégations de "meurtres d’enfants par la résistance" palestinienne confirmait "la fausseté et les mensonges du récit israélien".
C’est ce qu’a déclaré Izzat al-Risheq, membre du bureau politique du mouvement, après le démenti du Hamas fait, hier mercredi, concernant les allégations des médias occidentaux l’accusant de
"tuer des enfants, de les décapiter et de cibler des civils"
en Israël.
Al- Risheq a déclaré ce jeudi dans un communiqué :
"nous avons suivi ce qui a été rapporté dans le Washington Post et le Los Angeles Times, à propos de la rétractation concernant l'histoire du meurtre d'enfants par la résistance et de ses agressions contre des femmes, le monde découvrira la fausseté de ce récit sioniste et ses mensonges quant aux atrocités présumées commises par la résistance"
.
"À la lumière des fausses informations circulant dans les médias occidentaux comme étant des faits, nous appelons les médias occidentaux à vérifier les informations et les documents faux et biaisés"
, a ajouté le membre du bureau politique du mouvement Hamas.
Et d’affirmer qu’
"aucune de ces allégations n'a été prouvée, et aucune preuve concrète n'a été fournie pour étayer ces allégations"
.
Le mouvement palestinien Hamas a démenti, dans la journée du mercredi, les allégations des médias occidentaux l'accusant de
"tuer des enfants, de les décapiter et de cibler des civils"
.
Le Hamas a déclaré par voie de communiqué publié sur son site Internet :
"Nous affirmons catégoriquement la fausseté des allégations montées de toutes pièces par certains médias occidentaux, qui adoptent de manière non professionnelle le récit sioniste mensonger et calomniateur contre notre peuple palestinien et sa résistance, et dont la dernière en date prétendait le meurtre d’enfants, leur décapitation et le ciblage des civils".
Le mouvement considère que
"le fait de se ranger et d’adopter le récit sioniste, sans vérification, n'est rien d'autre qu'une décadence médiatique dans une tentative de dissimuler les crimes de l'occupation et ses massacres qu'elle commet jour et nuit à Gaza, qui constituent des crimes de guerre et un génocide, en ciblant les civils et en les privant d'électricité, d'eau, de nourriture et des fournitures médicales".
Le Hamas a confirmé que
"les Brigades al-Qassam ont ciblé l’armée et le système sécuritaire israéliens"
lors de l’opération "Déluge d'Al-Aqsa
",
"et ce sont des cibles légitimes"
selon le même communiqué.
Le Hamas a ajouté qu’
"en même temps, il cherchait à éviter les civils, comme en témoignent de nombreuses séquences vidéo filmées sur le terrain, et de nombreux colons en ont parlé avec des témoignages vidéo diffusés dans les médias"
.
Le mouvement a critiqué la réticence des médias occidentaux, partiaux en faveur d’Israël, à
"se souvenir de l’ampleur du crime israélien"
contre la bande de Gaza, qui
"a complètement anéanti des quartiers entiers et bombardé des immeubles résidentiels au-dessus de leurs habitants"
.
Le Hamas a appelé ces médias occidentaux à
"faire preuve d’objectivité et de professionnalisme"
dans leurs reportages et leur couverture médiatique du déroulement des opérations militaires israéliennes, et à
"ne pas adopter de manière flagrante et aveuglément"
le discours israélien.
Au cours des derniers jours, des allégations se sont répandues selon lesquelles des membres des Brigades al-Qassam
"auraient décapité de nombreux enfants israéliens"
lors de l'attaque du 7 octobre.
Le correspondant d’Anadolu a contacté par téléphone le bureau du porte-parole de l'armée israélienne à ce sujet, dans la journée du mardi, et lui a posé la question suivante :
"Après l'attaque du Hamas, des informations ont fait état de décapitations d'enfants israéliens ? Pouvez-vous confirmer cela ou fournir des informations sur cette affaire ? "
.
Le bureau a répondu :
"Nous avons vu cette nouvelle, mais nous n’avons aucun détail ni confirmation à ce sujet"
.
À l'aube du samedi, l'opération militaire
"Déluge d'Al-Aqsa"
a été lancée contre Israël par le Hamas en collaboration avec d'autres factions palestiniennes à Gaza, en réponse
"aux attaques continues des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux de culte, et plus particulièrement contre la mosquée Al-Aqsa dans Jérusalem-Est occupée"
.
De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération "Épées de fer" et continue de mener des frappes intensives contre de nombreuses zones de la bande de Gaza, habitée par plus de deux millions de Palestiniens, qui subissent de conditions de vie détériorées, à cause du blocus israélien en place depuis 2006.
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