Il s'agit de la première réunion à l'échelle arabe, depuis la formation du gouvernement israélien de droite dirigé par Netanyahu.
La Présidence égyptienne a annoncé la tenue d'un Sommet entre les dirigeants égyptien, jordanien et palestinien au Caire pour discuter des enjeux de la Cause palestinienne.
Lundi, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riadh Al-Maliki, a fait savoir que le sommet tripartite du Caire coïncidait avec la formation du nouveau gouvernement israélien et qu'il s'agissait d'un message clair à toutes les personnes concernées, pas seulement à la partie israélienne:
La Palestine n'est pas seule face aux défis.
Dans ses déclarations à l'agence de presse palestinienne, Al-Maliki a souligné que son pays était confronté à de sérieux défis exprimés par le gouvernement israélien de droite, à travers ses procédures et ses politiques et auxquels font face les Arabes et pas seulement la Palestine.
Le 3 janvier, le ministre de la Sécurité nationale du nouveau gouvernement, Itamar Ben Gvir, a pris d'assaut les cours de la mosquée Al-Aqsa, sous haute sécurité de la police israélienne, le temps d'un quart d'heure. Un geste qui a été condamné par les Palestiniens, les Arabes et les capitales occidentales ainsi que les représentants de la Knesset.
Le 6 janvier, le gouvernement israélien a approuvé 5 sanctions contre les Palestiniens suite à leurs mouvements au sein des institutions des Nations Unies, y compris la déduction de dizaines de millions de dollars des impôts qu'Israël perçoit aux points de passage au nom de l'Autorité palestinienne.
A lire aussi: