Les analystes israéliens n'ont pas caché leur colère, ce mercredi, face aux images montrant les gestes échangés entre les combattants du Hamas et les captifs israéliens, pendant leur délivrance aux équipes de la Croix-Rouge dans la bande de Gaza.
Les vidéos qui ont circulé et les chaînes de télévision israéliennes ont rapporté que les familles des prisonniers israéliens avaient déclaré que leurs proches avaient été bien traités durant leur captivité.
L'analyste politique Yaniv Peleg a déclaré dans un article, paru dans le journal de droite Israel Hayom, que la diffusion des images à la télévision était préjudiciable à Israël.
Peleg a déclaré que chaque détail est capturé pour présenter au monde l'humanité du Hamas, auteur des crimes.
La chaîne 13 israélienne a rapporté dans la journée du lundi que les proches des prisonniers israéliens libérés ont déclaré qu'ils n'avaient pas subi de mauvais traitements et n'avaient pas été soumis à des actes de torture.
À l’évidence, la nourriture était rare, puisque tous les prisonniers avaient perdu du poids, a expliqué le média.
Le Qatar a annoncé, au soir du lundi, qu’un accord visant à prolonger de deux jours supplémentaires la pause humanitaire qui était initialement de quatre jours dans les combats entre Israël et le Hamas. Cette prolongation a, en effet, permis de nouveaux échanges de prisonniers.
Au cours des cinq derniers jours, Israël a rapatrié 60 prisonniers, dont des femmes et des enfants, en échange de la libération de 180 prisonniers palestiniens, des femmes et des enfants également, détenus dans les prisons israéliennes, et ce, dans le cadre d'un accord conclu avec le Hamas.
Israël a mené une campagne militaire massive dans la bande de Gaza à la suite d'une attaque transfrontalière du Hamas, le 7 octobre dernier.
Depuis cette date, l’armée israélienne a tué plus de 15 000 personnes, dont 6 150 enfants et 4 000 femmes, selon les autorités sanitaires de l'enclave palestinienne.
Le bilan officiel des morts du côté israélien s’élève, quant à lui, à 1 200 personnes.