Il répondait à une question sur l'arrestation manu militari six jours auparavant à l'aéroport de Kinshasa de Salomon Kalonda, un proche conseiller du chef de parti et riche homme d'affaires Moïse Katumbi, parmi les candidats déclarés de l'opposition à la présidentielle.
Le M23, mouvement majoritairement tutsi, a repris les armes fin 2021 et s'est emparé de vastes pans de territoire de la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC frontalier du Rwanda et de l'Ouganda. Depuis le début, Kinshasa accuse le Rwanda d'armer cette rébellion et de combattre à ses côtés, ce qu'ont corroboré des experts de l'ONU bien que Kigali s'en défende.
"Trahison", "complot"...
Interpellé début mars et accusé lui aussi d'intelligence avec le M23, le député Edouard Mwangachuchu, élu de Masisi (Nord-Kivu) et propriétaire d'une société minière stratégique, est détenu depuis lors et jugé par une cour militaire à Kinshasa.