Les armes approuvées cette semaine par le président américain incluent 1 800 bombes MK84 de 2 000 livres et 500 bombes MK82 de 500 livres, ont déclaré des officiels sous couvert d'anonymat du département d'État et du département à la Défense au journal Washington Post. Le Département d'État a approuvé la semaine dernière la livraison de 25 avions de combat et moteurs F-35A, a ajouté un officiel américain.
Les ventes n'ont pas été notifiées publiquement et il n'y a eu aucune annonce correspondante sur le site Web de l'Agence de coopération en matière de sécurité et de défense, où de telles notifications sont normalement publiées.
Le désaccord entre Biden et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, est de plus en plus flagrant ces dernières semaines, surtout lors de la récente abstention des États-Unis de recourir au veto pour bloquer une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Netanyahu a riposté en annulant brusquement une visite prévue à Washington d'une délégation israélienne interinstitutionnelle, qui devait discuter des alternatives américaines à l'invasion de Rafah par Israël. La réunion devrait maintenant être reprogrammée à une date ultérieure. Mais ce désaccord n'a pas semblé affecter la volonté de Biden de continuer à fournir des armes à Israël.
La décision d'autoriser discrètement des milliards de dollars de ventes d'armes fait suite aux demandes d'un nombre grandissant de démocrates qui ont exhorté le président à conditionner tout apport supplémentaire en armement à Israël par la conduite des militaires israéliens et par la levée des obstacles face à l'aide humanitaire internationale au profit des Gazaouis.
Deux semaines plus tôt, une demi-douzaine de sénateurs démocrates ont adressé une lettre à Biden l'exhortant à suspendre les ventes d'armes à Tel Aviv, dans la mesure où Israël viole actuellement une loi de 1961 qui interdit les ventes d'armes aux pays qui entravent l'acheminement de l'aide américaine.