Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a démenti ce lundi les rapports de presse occidentaux faisant état d'un "cessez-le-feu temporaire" et de l'accord de Tel Aviv de permettre l’entrée de l'aide humanitaire à Gaza, en échange de l'évacuation des étrangers de la bande de Gaza.
Pour la dixième journée consécutive, l'aviation israélienne a intensifié ses bombardements contre Gaza, ciblant des bâtiments et des installations résidentielles, tuant 2 750 Palestiniens et blessant 9 700 autres, en plus d’un déplacement massif de la population. Israël avait décidé de suspendre les approvisionnements en eau, en électricité et en nourriture, entre autres nécessités, à la bande de Gaza, selon l'agence de presse palestinienne.
Depuis le 7 octobre dernier, le mouvement Hamas a fait plus de 1 300 morts israéliens, 3 715 blessés et a capturé plus d’une centaine de personnes, selon des sources officielles israéliennes.
La population de Gaza, soit environ 2,2 millions de Palestiniens, subit des conditions de vie extrêmement dégradées résultant du blocus israélien depuis que le Hamas a remporté les élections législatives palestiniennes en 2006.