Crédit Vidéo : Romuald Vissoh / Nouvelle Aube
A l'ouverture de l'audience du lundi 17 juin 2024, les trois Nigériens ont tous plaidé non coupables. Ils sont poursuivis pour usage de fausses attestations.
Les Nigériens mis sous mandat de dépôt le 13 juin 2024 sont condamnés à 18 mois de prison assortis de sursis. Ils sont libres de regagner Niamey. C'est le verdict de la Criet.
Traduits devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), les trois Nigériens Moumouni Hadiza Ibra, DGA Wapco Niger, Ismaël Cissé Ibrahim et Mousbahou Dan Kané, tous deux inspecteurs pétroliers ont écopé de 18 mois de prison avec sursis.
A l'ouverture de l'audience du lundi 17 juin 2024, les trois Nigériens ont tous plaidé non coupables. Ils sont poursuivis pour usage de fausses attestations. Le procureur avait demandé une requalification des faits surtout à l'encontre de la DGA Wapco Niger.
Or, les Nigériens incriminés se sont rendus sur le terminal de Sèmè Kpodji pour contrôler le deuxième chargement du pétrole brut nigérien. Une mission dont ils sont investis par leur État détenteur du pétrole brut. La DGA Wapco Niger a déclaré à la barre qu'elle n'est pas à sa première mission sur le dossier de l'oléoduc de Sèmè.
A leur arrivée à Cotonou par voie aérienne, sa délégation a été accueillie et transportée sur le terminal par ses collègues de Wapco Bénin avec qui de différentes séances de réunion ont été faites. Suite à un long débat entre les juges de la cour et le collège d'avocats des Nigériens mis en cause, la sentence est tombée. Avec la décision de condamnation assortie de sursis rendue par la Criet, on note simplement que ces 3 Nigériens peuvent retourner à Niamey en toute liberté.
Il faut rappeler que la délégation nigérienne dépêchée sur le terminal de Sèmè Kpodji pour contrôler le changement du pétrolier chinois était forte de cinq membres. Après leur arrestation et présentation au procureur de la Criet le 13 juin 2024, les inspecteurs pétroliers Saidou Harouna Oumarou et Abdoul Razack Djibo de Wapco Niger avaient été relaxés suite à quelques jours de garde à vue.