Ben-Gvir dénonce le retour des Palestiniens déplacés comme une "capitulation totale"

La rédaction avec
16:2727/01/2025, lundi
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L'ex-ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.
Crédit Photo : IHA / Archive
L'ex-ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.

L'ex-ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a condamné, lundi, le retour de milliers de Palestiniens déplacés dans leurs foyers du nord de Gaza, le qualifiant de "capitulation totale".

"Ce n'est pas ce que l'on appelle une ‘victoire totale' c'est ce que l'on appelle une capitulation totale"
, a écrit Ben-Gvir sur son compte X.

Des dizaines de milliers de Palestiniens ont commencé à revenir dans le nord de Gaza dès lundi, dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entré en vigueur le 19 janvier entre le groupe palestinien Hamas et Israël.

Ben-Gvir, qui a démissionné du gouvernement en raison de son opposition à cet accord, a affirmé que le retour des Palestiniens déplacés constitue
"un autre élément humiliant "
de ce qu'il a qualifié d'accord
"imprudent"
sur Gaza.

"Nous devons reprendre la guerre et détruire !"
a déclaré Ben-Gvir, leader du parti d'extrême droite Otzma Yehudit.

Le retour des Palestiniens a eu lieu quelques heures après qu'un accord, médié par le Qatar, ait été conclu entre le Hamas et Israël, selon lequel le groupe palestinien a accepté de libérer la captive israélienne Arbel Yehud et deux autres personnes d'ici vendredi.


La première phase de six semaines de l'accord de cessez-le-feu a suspendu la guerre israélienne génocidaire qui a tué plus de 47 000 Palestiniens, dont la majorité sont des femmes et des enfants, et blessé plus de 111 000 personnes depuis le 7 octobre 2023.

Sept captifs israéliens, dont quatre soldats, ont été libérés en échange de 290 prisonniers palestiniens depuis l'entrée en vigueur de l'accord le 19 janvier.


L'attaque israélienne a laissé plus de 11 000 disparus, causant une destruction généralisée et une crise humanitaire qui a coûté la vie à de nombreux anciens et enfants dans ce qui est l'une des pires catastrophes humanitaires mondiales de l'histoire.


La Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt en novembre dernier contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.

Israël fait également face à une affaire de génocide à la Cour internationale de Justice (CIJ) pour sa guerre contre l'enclave.


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