L'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a imputé aux autorités la responsabilité des crises économiques, sociales et politiques sans précédent que traverse la Tunisie.
Ben Kaddour a également souligné:
Le mécontentement lié à l'enseignement de base et la perte de crédibilité des négociations collectives et des accords signés entre le gouvernement et d'autres parties.
Le 10 juillet, les autorités tunisiennes ont annoncé le licenciement de 350 directeurs d'école et des retenues sur salaires pour 17 000 enseignants, en raison de leur refus de prendre en compte les notes d'évaluation des examens que les enseignants remettaient à l'administration.
La Tunisie traverse une grave crise économique, exacerbée par les répercussions de la pandémie de coronavirus et le coût élevé des importations d'énergie et de matières premières, en raison de la crise russo-ukrainienne en cours.
Le pays connaît une crise du pain depuis un certain temps, les tunisiens étant contraints de passer plusieurs heures dans des files d'attente pour s’en procurer, selon les médias locaux et les publications sur les plates-formes de médias sociaux.
Une baisse de la production céréalière a été enregistrée en Tunisie depuis 2021, sous l'effet des conditions climatiques. Cela s'est ensuite répercuté sur le marché local, en raison de l'absence de quantités suffisantes de blé utilisées dans la production de pain.