L'armée soudanaise a empêché les civils d'entrer dans la ville, survolée vendredi par des avions de chasse et où le bruit des explosions était perceptible, selon la même source.
Mais ces derniers mois, des combattants ont été petit à petit mobilisés dans la région, établissant des points de contrôle le long des villages entre Khartoum et Wad Madani.
Vendredi, un correspondant de l'AFP a fait état de bruits d'explosions provenant de la périphérie nord de la ville.
Sur les réseaux sociaux, des internautes qui avaient déjà été déplacés de Khartoum ont partagé des photos de colonnes de fumée noire, exprimant les craintes de devoir à nouveau fuir les combats.
Les magasins et les commerces ont été rapidement fermés vendredi, alors que des familles sont descendues dans les rues à la recherche de moyens de transport pour se rendre plus au sud, cherchant encore une fois à se mettre à l'abri, selon le correspondant de l'AFP.
Depuis le début de la guerre, les deux camps rivaux s'accusent mutuellement de bombarder des zones résidentielles et de s'en prendre aux civils.
Ces huit mois de guerre ont fait 12.000 morts d'après l'ONU, un chiffre sûrement très sous-estimé tant des zones entières du pays sont coupées du monde.