Soudan: Le Conseil de souveraineté transitoire et le SPLM-N conviennent de l'entrée de l'aide humanitaire

11:075/05/2024, dimanche
MAJ: 5/05/2024, dimanche
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Le 4 mai 2024, des enfants font la queue à un puits d'eau souterraine récemment creusé dans l'État de Gedaref, dans l'est du Soudan, alors que les combats se poursuivent entre l'armée soudanaise et les forces paramilitaires de soutien rapide.
Crédit Photo : EBRAHIM HAMID / AFP
Le 4 mai 2024, des enfants font la queue à un puits d'eau souterraine récemment creusé dans l'État de Gedaref, dans l'est du Soudan, alors que les combats se poursuivent entre l'armée soudanaise et les forces paramilitaires de soutien rapide.

Le Conseil de souveraineté transitoire du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord (SPLM-N) ont convenu, samedi, de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire dans les zones contrôlées par le gouvernement et le groupe rebelle.

C'est ce qui ressort d'une réunion tenue avec un membre du Conseil de souveraineté et commandant adjoint de l'armée, Shams al-Din Kabashi, et le chef du SPLM-N, Abdul Aziz al-Hilu, dans la capitale du Soudan du Sud, Juba, selon un communiqué du Conseil de souveraineté.


Les membres du SPLM-N sont actifs dans les Etats du Kordofan Sud et du Nil Bleu, où des combats se poursuivent avec l'armée soudanaise depuis 2011, afin d'obtenir un statut spécial pour les deux régions.

Le communiqué explique, également, que les deux parties sont convenues de
"fournir immédiatement une aide humanitaire aux zones contrôlées par le gouvernement et le mouvement et de signer un document facilitant les opérations humanitaires dans les deux régions d'ici une semaine".

Le Soudan est en proie à des combats entre l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, chef du Conseil de souverainete au pouvoir, et les Forces de soutien rapide (FSR).


Le conflit, qui a débuté en avril 2023, a fait au moins 15 000 morts et plus de 8 millions de déplacés, selon les chiffres de l'ONU.

Plusieurs accords de cessez-le-feu négociés par l'Arabie saoudite et les médiateurs américains n'ont pas permis de mettre fin aux violences.


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