Crédit Photo: Guerchom NDEBO / AFP
La ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC) abrite la semaine minière, un cadre d’échanges et de négociations des investisseurs miniers.
L’édition 2023 a réuni environ 120 exposants issus de plusieurs pays d'Afrique et de l'Europe, selon la note de référence des organisateurs. Plus de 5000 visiteurs sont attendus.
Lors de la cérémonie d’ouverture, tenue mercredi, la ministre congolaise des Mines, Antoinette Samba, a prévenu que la récente flambée des prix des hydrocarbures risquerait d’augmenter le coût d’exploitation des mines dans le pays.
"L’économie congolaise reste très dépendante du secteur minier lequel demeure le principal porteur de croissance et contribue de manière significative au budget de l’Etat"
, a déclaré la ministre précisant que
"tout choc exogène sur ce secteur comporte à un coup sûr un impact sur l’économie de la République dans son ensemble"
.
Pour la première fois, la semaine minière a enregistré la participation d'entreprises chinoises alors qu’habituellement les participants provenaient d’Afrique et d’Europe.
Les entreprises chinoises constituent plus de 70% des exploitants miniers en République démocratique du Congo.
La présence chinoise a été facilitée notamment par la Convention entre le groupe des entreprises chinoises et l’Etat congolais à travers la générale des carrières et des mines (Gécamines) depuis 2008. Ce
résume l’exploitation minière par les Chinois en échange des infrastructures. Il est cependant critiqué pour des malversations ayant mené l’inspection générale des finances de la RDC à exiger la renégociation et le rééquilibrage.
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