Une attaque terroriste a tué dix soldats nigériens près de la frontière burkinabé. En réponse, l'armée nigérienne a neutralisé 26 assaillants le 10 décembre, tout en dénonçant les bilans exagérés rapportés par certains médias.
L'armée nigérienne a annoncé avoir perdu dix soldats dans une attaque menée par des hommes armés contre une de ses positions près de la frontière avec le Burkina Faso.
"Dans le cadre de l'opération Niyya menée sur la rive droite du fleuve, le détachement de Petelkoli a été l'objet d'une attaque terroriste dans l'après-midi d'hier, mardi 10 décembre 2024",
a déclaré un communiqué des Forces armées nigériennes (FAN) diffusé mercredi soir à la télévision publique.
"Une horde de criminels, venus par centaines à motos, a tenté de prendre le contrôle de la position",
a ajouté la même source, précisant que
"la riposte vigoureuse de nos hommes au poste, appuyés par un renfort rapide des forces spéciales et une prompte intervention des moyens aériens des pays de l'Alliance des États du Sahel (AES), a permis de contenir l'ennemi et d'infliger de lourdes pertes à cette horde de criminels".
Le
"bilan consolidé"
fourni par l'armée fait état d'au moins 26 terroristes neutralisés, dix soldats tués et sept autres blessés.
Par ailleurs, l'armée nigérienne a
"fermement"
démenti le bilan rapporté par certains médias et réseaux sociaux, selon lequel plus de 80 soldats et une quarantaine de civils auraient été tués.
La localité de Petelkoli, située dans le département de Téra, à l'ouest du Niger et près de la frontière avec le Burkina Faso, est régulièrement la cible d'attaques.
Le jeudi 5 décembre, des hommes armés avaient attaqué un véhicule de transport public dans cette zone, faisant au moins 21 morts parmi les civils.
Depuis 2017, les localités de l'ouest du Niger subissent des attaques armées attribuées à des groupes terroristes opérant dans la "zone des trois frontières" entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
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