Israël poursuit ses violations du droit international en Syrie à travers des occupations et des frappes aériennes, dans le contexte de la chute du régime Assad.
Ces actions s’inscrivent dans un schéma plus large de violations similaires en Palestine et au Liban, selon Assal Rad, spécialiste de l’histoire du Moyen-Orient.
Des parallèles avec l’occupation des terres palestiniennes
Rad a comparé les politiques israéliennes sur le plateau du Golan à celles menées dans les territoires palestiniens.
Justifications infondées pour une "zone tampon"
Rad a critiqué les arguments israéliens pour maintenir une "zone tampon" en Syrie, affirmant qu’ils sont juridiquement sans fondement. De plus, elle a précisé:
Israël utilise un langage et une logique de conquête vieux de plusieurs décennies pour justifier ses actions.
Un gouvernement israélien ultranationaliste
Les dirigeants israéliens, y compris des figures des mouvements de colons, envisagent de s’installer sur toutes ces terres, y compris en Syrie.
Le droit international face aux interprétations politiques
Rad a insisté sur l’importance de respecter le droit international et a rejeté toute tentative de le réinterpréter.
Les actions israéliennes interviennent après que Bachar al-Assad, dirigeant syrien depuis près de 25 ans, a fui en Russie, laissant le pays aux mains de groupes anti-régime qui ont pris Damas, mettant fin à 60 ans de régime du parti Baas.