La Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) traverse une période critique après avoir été sanctionnée par la FIFA pour non-respect de décisions judiciaires. L’instance mondiale du football a infligé une amende significative à la FECAFOOT, qui a failli à son obligation d’appliquer les décisions de sa propre Chambre Nationale de Résolution des Litiges (CNRL) dans des affaires opposant des joueurs à des clubs. Le Syndicat National des Footballeurs Camerounais (SYNAFOC), représentant les joueurs lésés, a saisi la FIFA en raison de ces manquements répétés.
La FECAFOOT a été sanctionnée par la FIFA pour ne pas avoir respecté les décisions de sa Chambre Nationale de Résolution des Litiges (CNRL), concernant des conflits entre joueurs et clubs. Le Syndicat National des Footballeurs Camerounais (SYNAFOC) a alerté la FIFA sur ces manquements répétés, conduisant à une amende significative pour l’instance camerounaise.
En cas de non-respect, la FECAFOOT devait procéder à l’exécution forcée par prélèvement sur les avoirs du club Djiko FC de Bandjoun. Cependant, cette mesure n’a pas été mise en œuvre jusqu’à présent. Face à cette situation, le SYNAFOC, agissant au nom du joueur, a de nouveau saisi la FIFA, entraînant la décision actuelle. Cette amende pourrait être augmentée conformément aux dispositions de l’article 21 du Code Disciplinaire de la FIFA, ce qui pourrait conduire à une retenue de 20 % sur les avoirs de la FECAFOOT.
La sanction imposée par la FIFA aurait donc pour objectif de rappeler l’importance du respect des règles et des décisions judiciaires dans le monde du football. Elle envoie un message clair à toutes les fédérations membres, incitant la FECAFOOT à revoir sa gouvernance et à établir des mécanismes plus efficaces pour gérer les litiges.
Il est également important de noter que, d’un côté, cette décision renforce le rôle du SYNAFOC, dirigé par l’ancien footballeur international Geremi Njitap, comme un acteur clé dans la défense des droits des footballeurs. De l’autre, certains observateurs estiment que cette situation discrédite à nouveau Samuel Eto’o, président de la FECAFOOT. Ainsi, tout ceci pourrait être perçu comme une manœuvre visant à affaiblir l’actuel président de la FECAFOOT.