À Ryad, la COP16 se conclut par des engagements pour restaurer les terres dégradées, malgré des défis financiers majeurs.
Des discussions cruciales sur la désertification s'achèvent cette semaine en Arabie saoudite, au milieu de doutes sur les moyens de financer la lutte contre ce fléau rampant.
Les travaux ont également été marqués par des mises en garde concernant l'avancée des déserts et l'aridité, qui ne cessent de progresser dans le monde, ainsi que l'incapacité de nombreux pays à inverser la tendance, faute de moyens.
Accord contraignant ?
La première semaine de la COP16 a vu des engagements de plus de 12 milliards de dollars de la part d'entités telles que le Groupe de coordination arabe, un ensemble d'institutions nationales et régionales, et le Partenariat mondial de Ryad pour la résilience à la sécheresse, qui vise à mobiliser des fonds publics et privés pour aider les pays à risque.
Dans le même temps, le PNUD a publié un rapport indiquant que la dégradation continue des terres coûtera au Yémen, ravagé par la guerre, 90 milliards de dollars en perte de production économique et plongera 2,6 millions de personnes supplémentaires dans l'insécurité alimentaire.
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