Pretoria avait lancé la procédure en estimant qu'Israël viole la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948, établie au lendemain de la Seconde guerre mondiale et de l'Holocauste.
Lors d'audiences courant janvier, une avocate de l'Afrique du Sud, Adila Hassim a souligné:
Les génocides ne sont jamais déclarés à l'avance.
J'espère que la Cour décidera de condamner Israël, d'arrêter la guerre et de nous permettre de rentrer chez nous.
M. Netanyahu a déjà laissé entendre qu'il ne se sentirait pas obligé de suivre une ordonnance de la cour. Et de lancer:
Personne ne nous arrêtera, ni La Haye, ni l'Axe du Mal, ni personne d'autre.
Le Hamas s'est engagé jeudi à respecter un cessez-le-feu s'il était réclamé par la CIJ, mais à condition qu'Israël s'y conforme aussi.
Juliette McIntyre, experte en droit international à l'Université d'Australie du Sud analysait pour l'AFP:
Il est beaucoup plus difficile pour d'autres États de continuer à soutenir Israël face à une tierce partie neutre qui estime qu'il existe un risque de génocide.