Le jour suivant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza, la tension demeure en Palestine occupée, où l'armée israélienne a arrêté 64 Palestiniens, dont un enfant de 7 ans, lors d'un raid à Qalqilya, dans le nord du territoire.
Ces arrestations interviennent après la libération de 90 prisonniers palestiniens dans le cadre de l'accord de trêve conclu avec les factions armées de Gaza.
Des affrontements violents ont éclaté lors de l'opération, faisant plusieurs blessés par balles réelles et gaz lacrymogène.
Une escalade de la violence
Ces développements surviennent dans un contexte marqué par la guerre génocidaire menée par Israël contre Gaza depuis le 7 octobre 2023. Selon les autorités locales, plus de 47 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués, et 110 700 autres blessés.
Le cessez-le-feu à Gaza, soutenu par l'Égypte, le Qatar et les États-Unis, prévoit une trêve temporaire et des négociations en plusieurs phases. Pourtant, la poursuite des raids israéliens en Palestine occupée met à mal les espoirs de stabilisation.
Pressions internationales
Face à cette crise, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre Benyamin Netanyahu et Yoav Gallant pour crimes de guerre. De son côté, la Cour internationale de Justice (CIJ) a déclaré l'occupation israélienne illégale et exigé l'évacuation des colonies en Palestine occupée et à Jérusalem-Est.