Le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré lundi que l’état de santé des prisonniers palestiniens récemment libérés reflétait la "barbarie et le fascisme" de l’occupation israélienne.
Dimanche soir, les autorités israéliennes ont relâché 90 prisonniers palestiniens, dont des femmes et des enfants, depuis la prison d’Ofer, située à l’ouest de Ramallah, en Palestine occupée. Cette libération s’inscrit dans le cadre de la première phase d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers lié à Gaza.
Une célébration marquée par la répression
Le Hamas a salué la libération des premiers prisonniers palestiniens, qualifiant cet événement de victoire.
Dimanche, des familles de prisonniers palestiniens se sont rassemblées près de la prison d’Ofer pour accueillir leurs proches. L’armée israélienne a dispersé la foule en utilisant des gaz lacrymogènes, tentant d’empêcher les manifestations de joie.
Accord de cessez-le-feu et crise humanitaire
Le cessez-le-feu et l’échange de prisonniers, entrés en vigueur dimanche, ont suspendu la guerre génocidaire d’Israël contre Gaza.
Selon les autorités sanitaires locales, près de 47 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués dans cette guerre, et plus de 110 700 autres blessés.
La guerre a également causé la disparition de plus de 11 000 personnes et provoqué une crise humanitaire majeure, faisant de Gaza l’une des pires catastrophes humanitaires mondiales.
En novembre, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Israël fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour ses actions à Gaza.