Des militants de Youth for Climate ont aspergé de faux sang, dans la nuit de mercredi à jeudi, les anneaux des Jeux olympiques 2024, installés sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, pour dénoncer "l’aberration du projet de société" porté par cet événement sportif.
"On veut sensibiliser"
La réalité est bien différente, voire à l'opposé de cette communication.
Saccage écologique
Il fait remarquer ce qui suit:
La réalité est que ces JO vont causer une pollution monstre et généreront 1,56 million de tonnes équivalent CO2.
Ink cite également le projet de construction d'un échangeur autoroutier à proximité d'un groupe scolaire de plus de 600 élèves à Saint-Denis:
Expulsion des populations
Ink de YFC rappelle que la majorité des JO de Paris vont avoir lieu dans l'ouest de la Seine-Saint-Denis, un département dans lequel 28,4 % de la population se trouvait sous le seuil de pauvreté en 2020, selon l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques). Il s'agit du département le plus pauvre de France métropolitaine, et le troisième plus pauvre du pays après la Réunion et la Martinique.
Ink note qu'en 2024, un foyer ADEF, qui assure un logement social à des personnes n’ayant pas accès au logement social classique ou à une résidence privée, sera vidé de l'ensemble de ses résidents qui seront relogés dans des habitats modulaires pendant deux ans, avec un changement de mode de vie et un isolement social, imposés à ces personnes.
Ink évoque également l'expulsion du squat Unibéton de l'île Saint-Denis en avril 2023, sans proposition de relogement pour ses habitants, ou le déconventionnement avec l'État de nombreux hôtels sociaux qui redeviennent entièrement des hôtels visant le profit touristique.
À Paris, c'est déjà plus de 5.000 chambres qui ont été déconventionnées, mettant les familles à la rue.
Ink, ajoute qu'un processus similaire est engagé à Marseille également.
Les ouvriers morts sur les chantiers
Avec ces sommes, ils pourraient dignement payer les travailleurs des chantiers et améliorer leurs conditions pénibles.
Saccage démocratique
Ink évoque également l'article 11 de cette loi, qui va autoriser l'usage des scanners corporels à l'entrée des épreuves, permettant d'avoir une visualisation en trois dimensions des personnes, dont de leurs corps sans vêtements, pour détecter des objets éventuellement dissimulés. Et de noter:
Il s'agit d'une atteinte au droit à la vie privée, qui sera sans doute obligatoire pour entrer dans l'enceinte sportive.