La légalisation du dispositif, fortement critiqué par les associations de défense des droits et libertés, a été entérinée par 59 voix de la majorité présidentielle, ainsi que de députés Les Républicains (LR) et Rassemblement national (RN), à travers l’article 7 du projet de loi relatif aux Jeux olympiques et paralympiques.
Celui-ci légalise, à des fins d’expérimentation, la vidéosurveillance automatisée jusqu’à la fin de l’année 2024.
Pour rappel, la surveillance automatisée (ou algorithmique) fonctionne avec un logiciel chargé d’analyser les images de surveillance fournies par des caméras fixes ou des drones.
L'intelligence artificielle peut envoyer une alerte lorsqu'elle détecte un comportement ou une situation qu'elle a identifiés comme suspect, selon ce logiciel dont les algorithmes évoluent au fur et à mesure de son expérimentation.