Le Qatar, qui a joué le rôle de médiateur lors d'un précédent accord de trêve et de libération de détenus, a contesté mardi ces informations.
Or, selon les autorités israéliennes, sous pression des familles pour accepter un accord de libération, 132 otages sont toujours dans la bande de Gaza, parmi lesquels 28 sont présumés morts.
La proposition d'Israël prévoit le retour des otages vivants et des dépouilles en plusieurs phases dont la première comprendrait des femmes et des hommes âgés de plus de 60 ans, d'après Axios.
Dans le cadre de ce plan, Israël et le Hamas devaient s'entendre à l'avance sur le nombre de détenus palestiniens libérés en échange de chaque otage selon sa catégorie, puis négocier le nom de chaque Palestinien, poursuit Axios.
La parution de l'article d'Axios intervient alors que le premier conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, se rend cette semaine en Égypte et au Qatar.
Le Wall Street Journal avait avancé dimanche que les États-Unis, l'Égypte et le Qatar tentent de convaincre Israël et le Hamas de s'accorder sur la libération des otages sur une période de 90 jours en échange notamment d'un retrait israélien de Gaza.