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Des salariés d’Orano (ex-Areva, groupe nucléaire français) qui pensaient en avoir fini avec le travail, ont été rattrapés par la réforme des retraites, qui doit entrer en vigueur au 1er septembre.
Selon une information partagée jeudi par plusieurs médias français, la société Orano vient d’adresser un courrier recommandé à ses salariés en "pré-retraite", pour les prévenir qu’ils seront impactés par la réforme des retraites.
Devant la levée de bouclier suscitée par cette nouvelle, Orano s’est fendue d’un communiqué où elle défend sa position
qui a préféré prendre les devants pour ne pas prendre les salariés au dépourvu et les laisser dans une situation difficile.
Plusieurs alternatives sont envisagées par l’employeur face à cette nouvelle situation, prendre un congé sans solde, toucher moins d'argent ou revenir au travail.
Orano a notamment indiqué qu’une solution personnalisée sera proposée à chaque salarié à l’issue des entretiens individuels qui devraient débuter prochainement.
L’ancienne candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal, a parlé de
dans un message partagé sur Twitter au sujet de cette affaire.
"Quelle violence, quelle cruauté. Des retraités sommés de retourner au travail ou de voir leur retraite baisser. Comment est-ce possible ? La loi est rétroactive ?".
Les salariés impactés étaient en congés de fin de carrière, mais pas encore officiellement retraités.
Pour le député LFI-NUPES Thomas Portes, il pourrait s’agir de la goutte d’eau qui va faire déborder le vase.
"Voilà les conséquences de la réforme des retraites. Déjà des vies bouleversées. Dans la Drôme des salariés déjà à la retraite viennent de recevoir un courrier recommandé : ils doivent choisir entre revenir au travail ou perdre de l'argent. Ça va exploser !",
a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
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