Le président de transition du Burkina Faso, issu d'un coup d'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a assuré mercredi qu'"aucun Russe" ne combattait les terroristes dans son pays, tout en n'excluant pas la possibilité qu'ils le fassent si nécessaire.
Le chef de l'état a aussi ajouté:
S'il y a besoin, ils viendront sur le terrain pour combattre.
Depuis, il a tourné le dos à l'ex-puissance coloniale française et cherche à diversifier ses partenaires dans la lutte anti-terroriste.
Avec le Mali et le Niger, le Burkina a formé l'Alliance des Etats du Sahel (AES). Les trois pays ont annoncé dimanche qu'ils quittaient la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao).
Interrogé sur la tenue d'élections au Burkina Faso en 2024, le président de la transition a estimé que la sécurité n'était pas encore garantie sur le territoire pour pouvoir les tenir.
Au Burkina, les violences ont fait depuis 2015 des milliers de morts, civils et militaires, et quelque deux millions de déplacés.