La Birmanie est plongée dans le chaos depuis que les militaires ont renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi en février 2021 sur des allégations contestées de fraude électorale.
Fin mars, 40 partis politiques ont été dissous y compris la Ligue nationale pour la démocratie (LND) d'Aung San Suu Kyi car ils ne s'étaient pas réinscrits conformément à une nouvelle loi électorale stricte rédigée par l'armée.
Ils invitent à accroître considérablement l'aide humanitaire apportée à la population et aux réfugiés, parmi lesquels les Rohingyas, et demandent à l'UE d'adopter des sanctions ciblées supplémentaires à l'encontre de l'armée et de ses intérêts commerciaux, notamment des sanctions sur le carburant d'aviation, de No.2 Mining Enterprise, et de la Banque de commerce extérieur de la Birmanie.
Ils suggèrent aussi de renforcer considérablement le soutien au gouvernement d'unité nationale et aux groupes d'opposition démocratique, d'œuvrer à l'instauration d'un embargo mondial sur les armes à l'encontre de la Birmanie et de renvoyer le pays devant la Cour pénale internationale.
Au moment où s'achève en Indonésie un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean), les eurodéputés plaident pour que la communauté internationale collabore avec l'Asean et d'autres acteurs régionaux pour résoudre la crise en Birmanie.