Coupe de France: Le PSG malmené par un club de N3

13:2016/01/2025, jeudi
AFP
L'attaquant portugais du Paris Saint-Germain, Gonçalo Ramos, est félicité par ses coéquipiers après avoir marqué un but lors du match des 32es de finale de la Coupe de France entre le FC Espaly et le Paris Saint-Germain (PSG) au stade Marcel-Michelin à Clermont-Ferrand, dans le centre de la France, le 15 janvier 2025.
Crédit Photo : Alex MARTIN / AFP
L'attaquant portugais du Paris Saint-Germain, Gonçalo Ramos, est félicité par ses coéquipiers après avoir marqué un but lors du match des 32es de finale de la Coupe de France entre le FC Espaly et le Paris Saint-Germain (PSG) au stade Marcel-Michelin à Clermont-Ferrand, dans le centre de la France, le 15 janvier 2025.

Le PSG, malmené mercredi par le club amateur Espaly en Coupe de France, s'en sort difficilement avec une victoire 4-2, grâce à des buts en fin de match, malgré une prestation décevante.

Face à Espaly, un club amateur de National 3, le PSG a été accroché tout au long du match mais a fini par se qualifier difficilement pour les 8es de finale de Coupe de France en l'emportant 4-2 en toute fin de partie.


Au stade Marcel-Michelin à Clermont-Ferrand, le tenant du titre de la compétition était loin d'être dans un grand jour et aurait pu se faire honteusement éliminer par ce club de 5e division, tout comme son adversaire en finale, l'OL, sorti piteusement aux tirs au but par Bourgoin-Jallieu, également en National 3.


Pendant une grande partie de la rencontre, marquée par des "Mais ils sont où les Parisiens ?", les écarts entre les divisions et les budgets n'ont pas été si flagrants, tant Paris n'y était pas.


Les Parisiens ont été menés au score pendant plus de 35 minutes, avant que Warren Zaïre-Emery égalise d'une frappe limpide à l'entrée de la surface (1-1, 37e), et ils ont été au coude-à-coude avec Espaly pendant une grande majorité du match.


Désiré Doué (2-1, 67e) a permis à Paris de prendre l'avantage, mais leur défense trop fébrile a rapidement cédé (2-2, 71e).

Des joueurs qui auraient pu profiter de ce type de match pour retrouver confiance, comme Bradley Barcola ou Gonçalo Ramos, malmenés par la défense, ont été discrets la plupart du temps. Les jeunes joueurs, titularisés par Luis Enrique, n'ont pas été à la hauteur.


Malgré une prestation loin d'être au niveau, ce sont finalement Barcola et Ramos qui ont permis à Paris d'éviter un scénario honteux : Barcola a délivré son équipe sur un centre de Nuno Mendes (3-2, 88e) et Ramos a transformé un penalty dans la foulée (4-2, 90+2).


Pour ce match, l'entraîneur espagnol avait effectué de nombreux changements en titularisant Arnau Tenas dans les buts, ainsi que les "titis" parisiens Senny Mayulu, Yoram Zague (sortis à la mi-temps) et Axel Tape (17 ans), qui a joué son premier match sous le maillot parisien en défense centrale aux côtés de Lucas Hernandez.

Aucun d'eux n'a réussi à briller.


Arnau Tenas: Une première titularisation ratée


Cependant, c'est surtout Arnau Tenas, qui a connu sa première titularisation de la saison, qui a été complètement à côté de la plaque, fautif sur les deux buts. Il a d'abord raté sa sortie, même s'il n'a pas été aidé par sa défense sur l'ouverture du score surprise des amateurs d'Espaly (1-0, 3e), puis a repoussé une frappe anodine sur le N.9 d'Espaly qui a égalisé (2-2, 71e).


Il était évident que les cadres Marquinhos (adducteurs), Ousmane Dembélé (virus), et Achraf Hakimi avaient laissé leurs places, laissés au repos avant un mois de janvier très intense avec deux matchs cruciaux en Ligue des champions contre Manchester City mercredi prochain et Stuttgart (29).


En pleine période de mercato hivernal, plusieurs joueurs en instance de départ n'ont pas été convoqués par l'entraîneur: Milan Skriniar et Randal Kolo Muani, arrivé à Turin mercredi soir pour signer un prêt à la Juventus.


A plusieurs centaines de kilomètres de l'Italie, ses futurs ex-coéquipiers n'ont pas réussi grand-chose dans les duels, les dribbles, les coups de pied arrêtés et les frappes, à l'image de celle de Désiré Doué, seul devant le gardien (59e), qui a frappé trop fort au lieu de l'enrouler, ou celle de Lee Kang-In, trop sur le portier (64e).


Même face à un club de National 3, Paris a pêché dans le dernier geste et a été fébrile en défense, ce qui ravive les doutes dans ces domaines, surtout avec les échéances à venir.


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