Crédit Photo : JUNG YEON-JE / AFP
Le ministre sud-coréen des finances et président en exercice Choi Sang-mok.
La Corée du Sud a déclaré jeudi qu’elle était ouverte aux discussions avec la Corée du Nord, malgré la crise politique déclenchée par l’imposition de la loi martiale par le président destitué Yoon Suk Yeol, dont l’administration avait adopté une politique stricte à l’égard de Pyongyang.
"Nous gérerons activement les tensions, en particulier dans les zones frontalières, afin de prévenir toute escalade, tout en maintenant une posture ouverte au dialogue intercoréen et en réagissant rapidement aux évolutions de la situation"
, a déclaré le président par intérim Choi Sang-mok.
Depuis la suspension de Yoon en raison du décret de loi martiale du 3 décembre, Choi a été nommé président par intérim après la destitution du Premier ministre Han Duck-soo le mois dernier. Han avait initialement succédé à Yoon en tant que président par intérim.
L’ouverture de Séoul à des discussions avec Pyongyang marque un assouplissement de l’approche adoptée par la Corée du Sud depuis l’élection de Yoon en 2022. La quasi-totalité des accords entre les deux Corées divisées ont été rompus au cours des trois dernières années.
Cependant, Choi a averti:
"En cas de provocation, nous donnerons la priorité à la protection des vies et des biens de nos citoyens et nous dissuaderons toute nouvelle provocation par des mesures écrasantes."
Il s’exprimait lors d’une réunion sur les orientations de la politique diplomatique et sécuritaire pour 2025, selon l’agence Yonhap.
Séoul a également réaffirmé jeudi que la dénucléarisation de la Corée du Nord restait un
de la communauté internationale.
Cette déclaration du ministère des Affaires étrangères intervient après que Marco Rubio, désigné par le président élu des États-Unis Donald Trump comme futur chef de la diplomatie, a suggéré un réexamen de la politique de Washington à l’égard de Pyongyang.
Lors de son premier mandat, Trump avait tenu trois rencontres avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.
Il a également nommé Richard Grenell comme émissaire pour une
concernant des zones de tension comme la Corée du Nord, dans le cadre de son second mandat qui doit débuter lundi.
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