Entouré de chars et de lance-missiles, le chef de la junte birmane a promis lundi de ne pas relâcher la répression en cours contre ses opposants, réaffirmant que des élections seront organisées lorsque la paix sera revenue.
La Birmanie est plongée dans le chaos depuis que les militaires ont renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi, il y a plus de deux ans, après avoir fait des allégations non fondées de fraude électorale.
En février, l'armée a annoncé la prolongation de l'état d'urgence pour deux ans et le report des élections qu'elle avait promis d'organiser avant août, car elle ne contrôlait pas suffisamment le pays pour qu'un vote puisse avoir lieu.
Lors du défilé, des avions ont survolé le pays en crachant de la fumée aux couleurs jaune, rouge et verte du drapeau national et cinq avions à réaction Sukoi Su-30 de fabrication russe ont également volé.
Selon une organisation locale, plus de 3.100 personnes ont été tuées dans le cadre de la répression militaire de la dissidence depuis le coup d'État.
Plus d'un million de personnes ont été déplacées par les combats, selon les Nations unies.
En décembre, la junte a condamné l'ancienne chef du gouvernement à 33 ans de prison dans le cadre d'un procès fleuve que les groupes de défense des droits ont condamné comme étant une imposture.