Dyab Abou Jahjah, fondateur et président de la Fondation Hind Rajab, dédiée à la traque des soldats israéliens responsables de crimes de guerre à Gaza, a révélé qu'Israël organisait l'exfiltration clandestine de ses soldats de plusieurs pays, tels que le Sri Lanka et les Pays-Bas, afin d'éviter qu'ils ne soient arrêtés.
Selon Jahjah, ces soldats, en publiant des vidéos et des photos de leurs actions à Gaza, laissent derrière eux des preuves accablantes utilisées dans des procès internationaux pour crimes de guerre.
Jahjah a expliqué que leur stratégie s'attaque particulièrement aux soldats israéliens ayant la double nationalité, les poursuivant dans les pays de leur citoyenneté.
Des preuves irréfutables et l'impact des réseaux sociaux
Jahjah a souligné que l'utilisation des réseaux sociaux par les soldats israéliens pour partager des vidéos de leurs crimes représente un tournant majeur dans la collecte de preuves. Ces publications en ligne constituent une admission explicite des crimes commis.
Israël réagit face à l'efficacité de la Fondation
La Fondation Hind Rajab a attiré l'attention d'Israël, qui tente désormais d'entraver ses efforts. Jahjah a rapporté que, dans certains cas, les autorités israéliennes ont tenté de dissimuler les responsables, comme cela a été le cas au Brésil, où un soldat israélien a été enlevé pour éviter une arrestation imminente.
L'objectif de la Fondation: rendre justice
La priorité de la Fondation reste la poursuite des responsables israéliens impliqués dans les atrocités à Gaza.
Jahjah a révélé que la Fondation a porté plainte contre le général de division Ghassan Alian, coordinateur des opérations israéliennes en Palestine, auprès des autorités italiennes. Alian, selon Jahjah, est l'un des principaux responsables de la politique israélienne contre les hôpitaux et l'utilisation de la faim comme arme de guerre.
En plus des démarches judiciaires internationales, la Fondation poursuit activement la recherche de soldats israéliens, notamment ceux ayant publié des propos génocidaires sur la destruction des maisons à Gaza.
Un travail minutieux pour prouver la culpabilité
Jahjah a expliqué le processus détaillé nécessaire pour constituer un dossier solide, basé sur l'identification précise des soldats, la localisation géographique des crimes, et la collecte de données pertinentes sur les bataillons et les missions.