L’UE a interdit de visa lundi le ministre birman de l’Énergie, plusieurs hommes d’affaires influents et des officiers de haut rang pour leur responsabilité dans la répression de l'opposition menée deux ans après le coup d’État.
La nouvelle série de sanctions de l’Union européenne frappe neuf personnes et sept entités liées au régime au pouvoir. Leurs avoirs dans l'UE ont été gelés et aucun financement européen ne peut leur être accordé.
La décision européenne suit des sanctions similaires adoptées par les Etats-Unis et le Royaume-Uni deux ans après le coup d’État militaire et une violente répression des militants de l'opposition.
Les sanctions frappent le ministre de l’Energie Myo Myint Oo, le chef d’état-major des forces armées, le chef de la Marine et les dirigeants de trois entreprises fournissant des armes à l’armée.
L’UE avait déjà sanctionné 93 personnes et 18 entités depuis le coup d'état du 1er février 2021 qui a renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi, condamnée à 33 ans de prison.
