Les étudiants, qui manifestent depuis début juillet pour un meilleur accès aux emplois dans la fonction publique, ont affronté les forces de l'ordre dans des heurts qui ont dégénéré cette semaine. Les hôpitaux ont rapporté une cinquantaine de décès ces derniers jours, avec cinq nouvelles victimes enregistrées vendredi, a indiqué Bacchu Mia de l'hôpital universitaire de Dacca.
Les groupes de défense des droits humains accusent le gouvernement de vouloir éradiquer toute dissidence par des méthodes extrajudiciaires. Face aux événements, le gouvernement a ordonné la fermeture des écoles et universités pour une durée indéterminée.
L'organisation Netblocks, basée à Londres, a rapporté que l'internet reste coupé dans le pays, empêchant les familles de se contacter et étouffant les efforts pour documenter les violations des droits humains.
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