Gare à la malédiction de l'hôte. Depuis l'Égypte en 2006, plus aucune sélection ne s'est imposée à domicile, alors que les pays organisateurs avaient gagné 11 des 25 CAN précédentes.
Mais avec probablement le meilleur milieu de terrain du continent, Seko Fofana-Franck Kessié-Ibrahim Sangaré, les Ivoiriens ont d'autres atouts que la connaissance du terrain pour marcher sur la compétition.
La défense est solide aussi, et si Sébastien Haller retrouve son efficacité devant le but, les maillots oranges seront redoutables. A Jean-Louis Gasset, qui découvre à 70 ans la Coupe d'Afrique, de faire fonctionner ensemble tous ces éléments.
S'il dispose d'un arsenal en attaque, de Victor Osimhen à Samuel Chukwueze en passant par Ahmed Musa, José Peseiro, le sélectionneur portugais des Super Eagles, a dû appeler en renfort le Niçois Terem Moffi à la suite du forfait de Victor Boniface, blessé à l'aine. Et il perd nettement en qualité au milieu de terrain et en défense.
En outre, le gardien Francis Uzoho traîne toujours sa fatale faute de main en barrages de la dernière Coupe du monde perdus contre le Ghana (0-0/1-1).
Avec une équipe quasi inchangée depuis deux ans et son quart de finale perdu contre le Sénégal futur champion, le "Nzalang" (L'Éclair) strie toujours le ciel de l'Afrique, en témoigne son bon départ dans les qualifications au Mondial-2026, deux victoires en deux matches.
La Guinée-Bissau fait figure de Petit Poucet, mais les "Djurtus" (Lycaons) ont gagné en régularité. Alors qu'ils ne fréquentaient pas l'élite continentale avant 2017, ils disputent leur quatrième CAN d'affilée, toujours en quête d'une première victoire dans le tournoi.