USA: Le Président de la COP28 récompensé à CERAWeek

14:2720/03/2024, Çarşamba
AFP
Le vice-ministre de l'Énergie de l'Azerbaïdjan et directeur général de la COP29, Elnur Soltanov, prend la parole lors du sommet pétrolier CERAWeek à Houston, Texas, le 19 mars 2024.
Crédit Photo : Mark Felix / AFP
Le vice-ministre de l'Énergie de l'Azerbaïdjan et directeur général de la COP29, Elnur Soltanov, prend la parole lors du sommet pétrolier CERAWeek à Houston, Texas, le 19 mars 2024.

Le Président de la COP28, Sultan Al Jaber, a été récompensé mardi lors de la conférence sur l'énergie CERAWeek pour son rôle prépondérant dans l'accord appelant à "transitionner hors des énergies fossiles".

Ministre de l'Industrie des Émirats arabes unis et directeur général de la compagnie énergétique nationale Adnoc, Sultan Al Jaber est devenu le premier dirigeant à présider une COP, la conférence des Nations unies sur le climat.


Sous sa présidence, la COP28, qui s'est déroulée à Dubaï en décembre dernier, a abouti à une déclaration commune mentionnant pour la première fois la nécessité de sortir des énergies fossiles.

Les 197 pays participants ainsi que l'Union européenne ont également convenu de l'urgence
"(d'accélérer) l'action au cours de cette décennie cruciale, en vue d'atteindre la neutralité carbone".

"Il n'est pas exagéré de dire qu'il a aidé la communauté internationale à trouver une voie vers un avenir soutenable"
, a déclaré Daniel Yergin, vice-président de S&P Global et président de CERAWeek, la plus importante conférence sur l'énergie au monde.

"La COP28 a été un succès en raison de son caractère inclusif"
, a expliqué Sultan Al Jaber dans un message vidéo diffusé lors de la conférence.

Tout le monde a été impliqué dans les débats et a contribué au résultat.

Malgré le soulagement qu'a engendré cet accord, étant donné que la COP28 risquait d'échouer jusqu'aux dernières heures de la conférence, de nombreux délégués et ONG ont jugé qu'il s'agissait d'un compromis imparfait.


En effet, l'accord n'appelle pas explicitement à la sortie des énergies fossiles, préférant le terme de transition, et comporte des lacunes pour les pays désireux de continuer à exploiter leurs réserves d'hydrocarbures.


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