Des études sont actuellement en cours pour déterminer la durée de survie du virus dans le lait, et l'Organisation mondiale de la santé a appelé à maintenir la vigilance.
Les autorités sanitaires du Texas (sud des États-Unis), où le premier cas de transmission de la grippe aviaire de la vache à l'homme a été identifié, ont affirmé qu'il n'y avait aucun risque pour la chaîne d'approvisionnement laitière commerciale, en raison de la destruction obligatoire du lait provenant de vaches malades.
La pasteurisation, processus consistant à chauffer le lait, permet également d'éliminer le virus.
À l'heure actuelle, il n'existe aucune preuve de transmission interhumaine, mais les autorités sanitaires craignent qu'une circulation intense favorise une mutation du virus, lui permettant de se propager d'un individu à un autre.
Le Dr Zhang a cependant précisé que le virus observé au Texas ne présente pas de signes d'adaptation accrue aux mammifères.
Entre le début de l'année 2003 et le 1er avril 2024, l'OMS a signalé un total de 889 cas humains de grippe aviaire dans 23 pays, dont 463 ont été fatals, portant le taux de létalité à 52%.
La grippe aviaire A (H5N1) a été identifiée pour la première fois en 1996, mais depuis 2020, le nombre de foyers chez les oiseaux a explosé et un nombre croissant d'espèces de mammifères ont été touchées.
Les autorités américaines ont révélé plus tôt ce mois-ci qu'une personne travaillant dans une ferme laitière au Texas se remettait de la grippe aviaire après avoir été exposée au bétail.
En ce qui concerne les vaccins potentiels, le Dr Zhang a souligné qu'il existe près de 20 vaccins antigrippaux autorisés pour une utilisation en cas de pandémie, et qu'ils pourraient être adaptés à la souche virale spécifique en circulation.