L'Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne son inquiétude face à la propagation de la grippe aviaire H5N1 à de nouvelles espèces, y compris les humains, craignant une éventuelle adaptation du virus pour une transmission interhumaine.
Outre la surveillance des humains infectés par des animaux, Jeremy Farrar a souligné l'importance de comprendre le nombre d'infections humaines non détectées, car c'est là que le virus pourrait s'adapter.
Il a également noté que les systèmes de surveillance et de détection des infections ne sont jamais suffisants, soulignant des études en cours aux États-Unis sur la transmission potentielle entre éleveurs de vaches et autres.
Aux États-Unis, le patient infecté par une vache laitière a présenté uniquement une rougeur des yeux, selon les autorités, et a été isolé et traité avec un médicament antiviral.