C'est ce qui ressort des déclarations faites à la presse après le veto américain contre un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu urgent à Gaza au Conseil de sécurité de l'ONU.
En réponse à une question sur l'impact de l'utilisation de son droit de veto par les États-Unis sur la question de l'attaque israélienne contre Rafah, l'ambassadrice américaine a déclaré que:
Le président américain (Joe Biden) et le secrétaire d'État (Antony Blinken) ont clairement affirmé que Rafah ne devrait pas être attaquée dans la situation actuelle.
Thomas-Greenfield a indiqué que Washington continuera de faire pression sur Israël à ce propos.
Le conflit continuera si les prisonniers ne sont pas libérés.
Le projet de résolution algérien rejette le déplacement forcé de la population civile palestinienne et appelle toutes les parties au conflit dans la bande de Gaza à se conformer à leurs obligations en vertu du droit international.
C'est la troisième fois que les États-Unis usent de leur veto au Conseil de sécurité de l'ONU depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza, le 7 octobre 2023, contre des projets de résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza.
Depuis le 7 octobre, Israël mène des opérations militaires meurtrières contre la bande de Gaza, faisant des dizaines de milliers de victimes, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une détérioration alarmante des infrastructures et des biens, selon des bilans palestiniens et onusiens.