Un élu local et un soldat dans la colonne, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat compte tenu de la sensibilité de l'opération, ont indiqué que le convoi de plusieurs dizaines de véhicules se trouvait à Tarkint, à environ 200 km au sud de Kidal.
Le Groupe GSIM, alliance terroriste affiliée à Al-Qaïda, a revendiqué sur les réseaux sociaux une attaque à l'engin explosif contre le cortège dans lequel se trouvent aussi, selon lui, des mercenaires du groupe de sécurité russe Wagner.
Aucun responsable malien n'a officiellement désigné la ville de Kidal comme l'objectif direct du déploiement.
Le haut responsable militaire a indiqué que le convoi devait se rendre plus au nord à Aguelhok et Tessalit, au nord de Kidal, sans citer cette dernière.
L'arrivée des soldats maliens dans ces villes y anticiperait le départ prochain de la mission de l'ONU (Minusma).
Ce regain se juxtapose aux violences toujours en cours dans le centre et à l'expansion terroriste au nord et à l'est.
Kidal est depuis 2013 sous le contrôle de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), alliance de groupes armés à dominante touareg. Les rebelles y ont infligé une déroute à l'armée quand celle-ci a tenté d'en reprendre la maîtrise en 2014.