L'UCLA reprend les cours en présentiel après les manifestations propalestiniennes

La rédaction
18:116/05/2024, lundi
AFP
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Des ouvriers nettoient le campus de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) après l'expulsion par la police d'étudiants pro-palestiniens, à Los Angeles, en Californie, le 2 mai 2024.
Crédit Photo : FREDERIC J. BROWN / AFP
Des ouvriers nettoient le campus de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) après l'expulsion par la police d'étudiants pro-palestiniens, à Los Angeles, en Californie, le 2 mai 2024.

Les cours en présentiel reprendront lundi à l'université de Californie à Los Angeles (UCLA), trois jours après avoir été déplacés en ligne après des arrestations violentes dans le campus auprès des manifestants propalestiniens, a annoncé l'établissement.

Des manifestations contre la guerre dévastatrice menée par Israël contre les civils à Gaza secouent les campus américains depuis des semaines, entraînant des dispersions par la police, des arrestations massives et un sévère rappel à l'ordre de la Maison Blanche.


Vendredi, l'UCLA avait indiqué avoir mis les cours en ligne après qu'un important contingent de police a évacué par la force un campement des étudiants mobilisés.

Dans la semaine, la situation s'était progressivement envenimée sur le campus, avec des affrontements entre manifestants pro-palestiniens et pro-israéliens.


"Le campus reprendra ses activités normales"
ce lundi et
"prévoit de les poursuivre ainsi jusqu'à la fin de la semaine"
, indique un communiqué publié dimanche sur le site web de l'université.

Le communiqué ajoute:


Des forces de l'ordre sont toujours présentes sur le campus pour assurer la sécurité.

Le chancelier de l'UCLA, Gene Block, a annoncé des
"changements urgents"
dans la gestion de la sécurité du campus, et qu'un nouveau bureau mené par l'ancien chef de la police de Sacramento, Rick Braziel, allait les superviser.

"L'UCLA a besoin d'une unité et d'un responsable dont la seule responsabilité est la sécurité du campus pour nous guider dans les moments de tension",
a-t-il déclaré dans le communiqué.

Plus de 2.000 arrestations ont eu lieu ces deux dernières semaines aux États-Unis, dont certaines au cours de violentes confrontations avec la police, accusée d'y avoir fait un usage excessif de la force.

Le président Joe Biden, qui fait l'objet de pressions de tous bords politiques à propos du conflit à Gaza, a souligné que
"l'ordre (devait) régner"
sur les campus américains.

Depuis le 7 octobre, l'attaque israélienne a tué, selon le bilan de plus récent, au moins de 34 683 Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus de la catastrophe humanitaire qui sévit actuellement dans l'enclave.

Près de sept mois après le début de la guerre israélienne, de vastes agglomérations de Gaza sont désormais en ruine, contraignant 85 % de la population de l'enclave au déplacement interne, sur fond d'un état de siège paralysant l'entrée de la nourriture, de l'eau potable et des médicaments, selon l'ONU.


Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice, qui a stipulé dans sa décision rendue en janvier dernier qu'il était
"plausible"
qu'Israël est en train de commettre un génocide à Gaza et a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin à de tels actes et de prendre des mesures pour garantir l'arrivée de l'aide humanitaire aux civils.

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