Les enquêteurs sud-coréens espéraient mardi l'émission d'un nouveau mandat d'arrêt pour tenter une seconde fois d'appréhender Yoon Suk Yeol, président déchu et retranché dans sa résidence de Séoul, entouré de sa garde rapprochée.
Le précédent mandat d'arrêt, délivré le 31 décembre, a expiré lundi à 15h00 GMT, sans que le Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) n'ait pu procéder à l'arrestation de M. Yoon pour l'interroger.
Première tentative infructueuse
Défis légaux et organisationnels
Contexte politique tendu
En attendant le procès en destitution, prévu pour débuter le 14 janvier, Yoon Suk Yeol reste officiellement chef de l'État, bien que suspendu. La Cour constitutionnelle a jusqu'à mi-juin pour statuer sur son sort.