C'est ce qu'a déclaré René Lefebvre, conseiller juridique du ministère néerlandais des Affaires étrangères, au nom de la délégation de son pays, lors d'une audience tenue mardi par la Cour internationale de Justice, à La Haye, sur les conséquences juridiques des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
Parmi ces pays figurent la Türkiye, l'Arabie saoudite, l'Algérie, l'Égypte, les Émirats arabes unis, la Jordanie, les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, la Russie et la Chine, selon le site Internet du tribunal, la plus haute instance judiciaire des Nations Unies.
Dans un avis consultatif similaire, la Cour internationale de Justice a statué en 2004 que la construction du mur de séparation en Cisjordanie occupée était illégale et a exigé qu'Israël se retire de tous les territoires palestiniens, y compris Jérusalem-Est et ses banlieues, avec une compensation pour les personnes concernées, mais Tel Aviv n'a pas donné suite à la demande du tribunal.