Les États-Unis disent ne soutenir aucune relocalisation forcée des Palestiniens

11:281/11/2023, mercredi
MAJ: 1/11/2023, mercredi
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Des parents palestiniens en deuil attendent de récupérer les corps de leurs proches tués par les bombardements aériens israéliens, pour les enterrer à l'hôpital Najjar, à Rafah, à Gaza, le 30 octobre 2023. Crédit photo: SAID KHATIB / AFP
Des parents palestiniens en deuil attendent de récupérer les corps de leurs proches tués par les bombardements aériens israéliens, pour les enterrer à l'hôpital Najjar, à Rafah, à Gaza, le 30 octobre 2023. Crédit photo: SAID KHATIB / AFP

La Maison Blanche a déclaré, mardi, que les États-Unis n'appuient "aucune relocalisation forcée" des Palestiniens en dehors de la Bande de Gaza.

"Nous soutenons les efforts visant à assurer la sécurité des civils à Gaza et de ceux qui souhaitent partir, tout en précisant que nous ne soutiendrons aucune réinstallation forcée de Palestiniens en dehors de Gaza",
a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, lors d'une conférence de presse.

L'administration Biden souhaite garantir la sécurité du transit des personnes quittant la Bande de Gaza, en veillant tout particulièrement à assurer la sécurité des ressortissants américains.

Kirby a indiqué que les États-Unis continuaient à faire pression pour la reprise des services essentiels, notamment l'approvisionnement en eau et en carburant.


"Le carburant va être crucial ici, certainement dans les heures et les jours à venir, car les stocks existants sont réduits, voire presque épuisés",
a-t-il déclaré.

Outre le nombre croissant de victimes civiles à Gaza, le blocus israélien a également coupé l'enclave de l'approvisionnement en carburant, en électricité et en eau.

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a réitéré, mardi, son appel à l'instauration sans délai d'un cessez-le-feu humanitaire et d'un
"accès humanitaire sans entrave"
pour
"répondre aux besoins urgents créés par la catastrophe qui se déroule à Gaza".

"Le niveau d'aide humanitaire qui a été autorisé à Gaza jusqu'à présent est totalement inadéquat et ne correspond pas aux besoins de la population de Gaza, ce qui aggrave la tragédie humaine"
, a-t-il averti.

L'armée israélienne a intensifié ses attaques aériennes et terrestres sur la Bande de Gaza, soumise à une campagne implacable de frappes aériennes depuis l'offensive surprise du mouvement de résistance palestinien Hamas, le 7 octobre dernier.


Plus de 10 000 personnes ont été tuées dans le conflit depuis lors, dont 8 525 Palestiniens et 1 538 Israéliens.


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