Le porte-parole de la présidence sud-africaine, Vincent Magwenya. Crédit Photo: RODGER BOSCH / AFP
L'Afrique du Sud, pays qui s'apprête à accueillir un sommet des Brics (Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l'Inde et la Russie) en août, a exprimé, mercredi, son embarras face au mandat d'arrêt international émis contre Vladimir Poutine.
Le mandat d'arrêt contre Poutine nous met
"des bâtons dans les roues"
, a déclaré mercredi le porte-parole du président sud-africain Cyril Ramaphosa, lors d'une conférence de presse.
"Tous les chefs d'Etat devraient assister au sommet. Mais maintenant, nous avons des bâtons dans les roues avec ce mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale"
, a déclaré Vincent Magwenya, le porte-parole de Ramaphosa, cité par VOA Afrique.
"Ce que cela impose, c'est d'autres dispositions, pour voir comment cela va être pris en compte, et ces dispositions sont en cours. Une fois qu'elles auront été prises, les annonces nécessaires seront faites"
, a-t-il ajouté sans plus de précisions, rapporte la même source.
La Cour pénale internationale (CPI), installée à La Haye, avait émis, en mars, un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour le crime de guerre de
"déportation"
d'enfants ukrainiens dans le cadre de l'offensive de Moscou contre l'Ukraine.
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