La présidente du Comité international de la Croix-Rouge met en garde contre la détérioration de la situation à Gaza

Des Palestiniens blessés arrivant à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa pour être soignés après un bombardement israélien à Deir Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 9 mars 2024.

La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, a mis en garde, samedi, contre la détérioration de la situation d'heure en heure à Gaza, car il n'y avait aucun endroit sûr où les habitants peuvent se réfugier.

Dans un communiqué, Spoljaric a appelé à la fin des

"hostilités"

pour permettre à l'aide d'atteindre les habitants de l'enclave palestinienne.

Elle a également appelé à la libération inconditionnelle des otages détenus par le mouvement Hamas et à ce que des précautions soient prises pour préserver leur dignité, leur sécurité et répondre à leurs besoins médicaux.

Le CICR a également renouvelé son appel à autoriser les visites des otages.

L'organisation a souligné la nécessité de traiter les détenus palestiniens avec humanité et de leur permettre de communiquer avec leurs familles.

"Cinq mois après l'escalade des hostilités dans la bande de Gaza, la situation se détériore d'heure en heure, car il n'y a aucun endroit sûr où les habitants peuvent se réfugier",

a expliqué Spoljaric.

Elle a décrit le nombre élevé de morts civiles et le maintien des otages en détention comme des

"conditions horribles que personne ne peut accepter".

Spoljaric a conclu son discours en déclarant qu'

"Israël, en tant que puissance occupante, doit garantir les besoins fondamentaux de la population ou faciliter la distribution de l'aide humanitaire de manière sûre et sans entrave".

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaître devant la Cour internationale de Justice pour

"crimes de génocide".

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