Des sources médicales ont rapporté au correspondant d'Anadolu que des morts et des blessés ont été transférés au complexe médical Shifa dans la ville de Gaza.
Selon la même source, ces derniers ont été pris pour cible par des drones israéliens alors qu'ils attendaient l'arrivée de l'aide humanitaire à proximité du rond-point de Koweït (est) et de Nabulsi ( (au sud de la ville de Gaza).
Le 29 février au matin, l'armée israélienne a ouvert le feu sur des Palestiniens qui attendaient l'arrivée de camions transportant de l'aide, généralement de la farine (blé), dans la zone du "Rond-point de Nabulsi", au sud de la ville de Gaza, entraînant la mort de 118 personnes, selon le ministère.
Ce massacre a suscité des réactions indignées et des condamnations aux niveaux arabe, régional et international, alors qu'Israël poursuit, depuis le 7 octobre dernier, une guerre dévastatrice contre Gaza, où vivent quelque 2,3 millions de Palestiniens.
En raison de la guerre et des restrictions israéliennes, les habitants de la Bande de Gaza sont en proie à la famine, en particulier dans les gouvernorats de Gaza et du nord, en raison d'une grave pénurie de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant, et du déplacement d'environ deux millions de Palestiniens de la Bande de Gaza, territoire assiégé par Israël depuis dix-sept ans.