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Journée internationale de solidarité avec le peuple Palestinien : une veillée organisée à Nice

Une veillée rassemblant plusieurs dizaines de personnes, a été organisée mercredi soir à Nice à l’occasion de la journée internationale de solidarité avec le peuple Palestinien qui coincide avec le 29 novembre de chaque année.

La rédaction
09:54 - 30/11/2023 الخميس
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Crédit photo: X
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Tout au long de la soirée, des bougies ont été allumées aux côtés de drapeaux Palestiniens, en hommage aux victimes de l’offensive menée par Israël sur la Bande de Gaza.


À l’initiative d’Amira Zaiter et Hager Barkous, de l’association "De Nice à Gaza", les participants ont pu se recueillir devant les portraits de plusieurs disparus gazaouis.


"C’était très important pour nous d’être là et on n’est pas du tout lassées de devoir aller au tribunal"
pour pouvoir organiser ces événements, a déclaré Amira Zaiter à Anadolu, alors que cette veillée avait été interdite par le préfet des Alpes-Maritimes avant d’être finalement autorisée par la justice administrative.

Au cours d’une audience qui a duré une vingtaine de minutes et à laquelle Anadolu a assisté, Maître Sadouni, qui défendait les deux organisatrices de l’événement, Amira Zaiter et Hager Barkous, a notamment pointé des atteintes à plusieurs libertés dont la liberté d’expression, et la liberté de manifester.


L’avocat a, par ailleurs, rappelé que le Conseil d’État a demandé, courant octobre, aux préfets de ne pas interdire de manière
"systématique"
les manifestations et d’étudier ces événements au cas par cas.

Le représentant du préfet a, quant à lui, défendu la décision de son administration en assurant que lors des manifestations précédentes, des slogans
"Israël assassin"
ou encore
"Macron complice"
ont été scandés par les manifestants.

Il a également accusé les manifestations d’être à l’origine d’une augmentation des actes antisémites dans le département des Alpes-Maritimes où 38 actes auraient été recensés.


Le drame de Crepol, qui a conduit à la mort du jeune Thomas 16 ans, a enfin été évoqué comme élément de contexte pour justifier l’arrêté d’interdiction alors que
"des groupes d’ultradroite cherchent à en découdre".

Selon la décision, le juge des référés a, en effet, considéré que l’arrêté préfectoral portait
"une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales d’expression et de réunion".

À noter que le préfet Hugues Moutouh, a interdit l’ensemble des manifestations en lien avec la Palestine depuis le début de la guerre débutée le 7 octobre.


Si le tribunal lui a donné raison pour la première manifestation, il a été systématiquement désavoué par la justice pour toutes les suivantes.


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