Lors d'une audience portant sur la légalité de l'occupation israélienne des territoires palestiniens, la représentante légale égyptienne, Jasmine Moussa, a déclaré que les Palestiniens ont été confrontés à des déplacements forcés, à des punitions collectives et à des violences arbitraires de la part de l'occupant israélien.
Et de s'interroger :
Combien de temps le peuple palestinien devra-t-il encore attendre avant de pouvoir exercer ses droits légitimes en vertu du droit international ?
Fin décembre, l'Afrique du Sud a saisi la CIJ contre Israël, accusé de crime de génocide et lui a demandé de prendre des mesures d'urgence pour mettre fin à l'effusion de sang palestinien dans la Bande de Gaza, où près de 29 300 personnes ont été tuées depuis le 7 octobre.
Une attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, aurait fait 1 200 morts côté israélien, selon les autorités de Tel-Aviv. L'offensive israélienne qui s'en est suivie a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.
Malgré les protestations internationales, Israël prévoit maintenant une invasion au sol à Rafah, qui abrite quelque 1,4 million de réfugiés.
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